Dérives présidentialistes en Biélorussie
La Convention pour une 6ème République apporte son soutien aux militants biélorusses, victimes de la répression qui s’est abattue sur eux le 25 mars dernier.
Le 25 mars 2017 a été proclamé « jour de la Liberté » par de nombreux opposants au régime en Biélorussie. Des manifestations ont été organisées malgré l’interdiction dans la capitale, Minsk et dans quatre villes de province (Vitebsk, Gomel, Grodno et Brest), afin de protester contre le décret présidentiel infligeant une amende aux chômeurs.
Cette mesure unilatérale de l’exécutif, n’est pas sans rappeler l’article 49 alinéa 3 de la constitution de la Vème République en France. Elle permet au président de la République biélorusse de prendre des mesures contraires aux droits les plus fondamentaux de son peuple.
Ce président est réélu régulièrement avec des scores rappelant ceux de la bureaucratie soviétique où toute opposition était pourchassée. Qu’ils soient validés par une commission électorale fantoche qui donne son agrément aux membres du Parlement ne trompe personne.
Des centaines d’opposants ont été détenus arbitrairement, coupables d’avoir exprimé pacifiquement leur opinion. La Convention pour la 6° République (C6R) qui se bat pour l’avènement en France d’une République démocratique demande leur libération immédiate et se reconnait dans leur combat.